De l’innocence de l’enfance…

Très tôt dans ma vie j’ai cherché à voir le meilleur dans chaque individu ; j’allais voir au-delà de l’apparence, au-delà de ce qu’il me montrait de lui.
Je ne savais pas pourquoi mais quelque chose en moi ne pouvait pas réduire, celle ou celui en face de moi, uniquement à ce qu’il faisait à un instant T ; et je pouvais être déçue une fois, que cela ne me freinait pas dans mon élan d’aller le rencontrer. Si bien que dès l’enfance, quoi qu’il m’était reproché, je ne tournais pas la colère vers l’autre mais vers moi me demandant ce que j’avais pu faire pour l’avoir provoqué. Bien qu’à l’époque j’étais plus dans la culpabilité que la
responsabilité !
Alors dans ce regard qui a pu souvent sembler candide de la vie ; j’y ai probablement trouvé un amour de l’autre … qui allait me permettre au fil du temps de trouver l’amour pour moi.

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été un être de relations : d’abord avec mes proches, puis mes amis avant de choisir d’accompagner les enfants et les adolescents qu’ils soient « abîmés » par leurs expériences familiales, leurs inaptitudes ou handicaps… avant d’accompagner les êtres sur un chemin de conscience.

Mon parcours professionnel et les différentes formations que j’ai suivi m’ont permis de côtoyer des individus de toutes classes sociales, de toutes fragilités physiques et/ou psychiques, de toutes situations familiales.. pour arriver au même constat : nous avons tous besoin de retrouver le chemin du cœur ; nous avons tous besoin de nous reconnecter à notre singularité et à l’amour que nous sommes. Nous avons tous besoin d’exprimer librement qui nous sommes !
Mes formations initiales sont Monitrice Éducatrice DE et Éducatrice Spécialisée DE.

…à la responsabilité de l’adulte

Voilà 24 ans aujourd’hui que j’ai entrepris un chemin de conscience : un voyage intérieur vers l’éveil spirituel et la découverte de Soi.
J’entends par là, la volonté de mettre du sens à ce qui est, à l’expérience qui semble issue du « hasard » ; convaincue que derrière la forme de ce qui se vit il nous est donné une indication pour se réajuster.
De ce moment je n’ai cessé de me former pour moi, pour mieux me comprendre… et comprendre les autres, qui ne sont que mes miroirs !
J’ai ainsi exploré de nombreux outils du développement personnel, bien des fois cela a rendu mon quotidien confortable, désignant l’autre comme responsable de mon malheur.

Jusqu’à ce que je fasse le cursus de thérapeute animé par Grégory Mutombo et que je devienne convaincue que les seules responsables – s’il doit y en avoir – de ce malheur sur terre sont les pensées que nous choisissons d’alimenter.